À la suite des changements apportés à l'organigramme du ministère de l'Environnement à la fin de l'année dernière, les nouveaux responsables ont rencontré l'ATNMA (Association de tourisme nautique de la Marina Alta) pour reprendre les questions en suspens liées à l'application de la nouveau décret sur la posidonie approuvé l'été dernier.
Lors de la réunion tenue jeudi dernier, le nouveau secrétaire régional, Francisco José Candela, et le directeur général de l'environnement naturel, Julio Gómez, ont informé le président de l'ATNMA, Ricardo Burriel, des progrès réalisés. L'un des sujets les plus importants traités a été l'impulsion qui a été réalisée dans la préparation du Plan Intégral de Bouées de la Communauté Valencienne.
Le ministère a déjà réalisé une analyse de la situation actuelle d'ancrage sur la côte de la Communauté valencienne, avec un inventaire détaillé du nombre actuel de bouées et des zones les plus fréquentées par les bateaux de plaisance. La Marina Alta est la zone avec la plus grande activité et avec un nombre insuffisant de bouées pour le nombre de bateaux.
« Nous sommes satisfaits de la réunion qui s'est tenue car nous avons vérifié qu'un travail est en cours pour parvenir à une stratégie régionale qui apporte une solution à l'ancrage des bateaux dans les zones de posidonie. Nous avons été informés que l'objectif est qu'avant les élections régionales, ils aient déjà effectué l'analyse précédente afin d'ordonner un
projet qui définit un plan global de balisage pour la Communauté valencienne », déclare Ricardo Burriel.
« C'est un processus complexe car les trois administrations y participent, locale, régionale et nationale, mais nous pensons que le plus important est de se mettre en route. Nous préconisons un modèle similaire à celui de Jávea, où le mairie dirige la gestion des bouées, même si nous exigeons également que les ministères de l'Environnement et du Tourisme s'impliquent », commente le président de l'ATNMA.
Parmi les autres questions abordées lors de la réunion, citons la reprise dans les prochaines semaines du groupe de travail sur la posidonie, pour présenter les conclusions du service de surveillance de la posidonie, lancé pour la première fois l'été dernier. En outre, un sujet également abordé lors de la réunion était la mise en œuvre de la cartographie des fonds marins afin que les navigateurs sachent détecter où se trouve la posidonie et non ancrer avec l'ancre dessus.
Est-ce que l'on sait quelque chose sur la plate-forme d'urgence de Cala Granadella ?